Naître, être jeté au monde comme unique possibilité… La lumière monte et un
corps s’élance. Il interroge son point d’origine, traverse sa généalogie, retrace un
parcours ancestral fait de migrations, de ruptures, de chaos et puis invente, se réinvente.

A la croisée de l’auto-fiction et du mouvement dansé, le travail des couleurs, des matières
et du sonore nous plonge dans ce ventre archaïque. Quatres tableaux qui apparaissent avec
l’évolution de la scénographie et explorent un temps entre deux naissances.

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Anaïs Lairon-Reynier s’empare de cette question de l’origine et de la filiation. Elle manie une approche du corps et du mouvement qu’elle a rencontré auprès de Claire Heggen (Théâtre du Mouvement), du corps poétique enseigné par Jacques Lecoq et adopte une approche contemporaine du texte transmise par Alain Simon (Théâtre des Ateliers).
Elle y défend une poétique du corps et l’importance de l’être…